LAC
ATITLAN
Incontournable !
Département de Sololá
Panajachel est à 148 km à l'ouest de Ciudad de Guatemala par la CA-1
Alt. 1560 m - Climat tempéré toute l'année
À
ne pas manquer
Une excursion
en bateau
sur le lac.
Le coucher de soleil de
la calle del Lago à Panajachel.
La Semaine sainte à Santiago Atitlán.
Le marché du vendredi à Sololá. |
Conseils
Le lac offre une meilleure visibilité
tôt le matin,
particulièrement en décembre et janvier.
Partez accompagné le guide pour
les randonnées et l'ascension des volcans.
|
Né
d'une éruption volcanique, (Caldeira, cône volcanique effondré il
y a plus de 80,000 ans) ce cratère est devenu l'un des plus beaux
lacs du monde, avec son eau cristalline et azurée, profond de plus
de 560 mètres. Atitlán gît à plus de 1,500m d'altitude et est l'endroit
idéal pour entrer en contact avec le folklore guatémaltèque et la
vie réelle indigène. Les habitants sont des Mayas Quiché, Cakchiquel
et de la nation Tz'utujil. Les gens vivants sur les rivages du Lac
Atitlán sont célèbres pour leurs qualités d'artisans. Comme dans le
reste de la région montagneuse du Guatemala, le textile est remarquable
pour leur couleur et la variété de conceptions, qui distinguent une
ville de l'autre. Par exemple, bien que seulement quatre milles séparent
Santa Catarina de Palopó et de San Antonio de Palopó, la couleur des
huipiles varie du bleu profond à rouge écarlate. Le lac Atitlán est
sans aucun doute l'attraction la plus importante du département de
Sololá, il fournit des vues imprenables sur trois volcans, le San
Pedro, Tolimán et Atitlán. La région du Lac Atitlán offre l'opportunité
de vivre des expériences écotouristiques extraordinaires, pourrez
habiter en écologe, découvrir la jungle subtropicale par des randonnées
pédestres ou escalader les volcans. La région possède une végétation
exubérante d'où se réfugient plus de 250 espèces d'oiseaux. Compter
2 à 3 jours pour le moins à découvrire le lac Atitlán.
Le lac
Le
lac possède une superficie de 128 km² et d'une profondeur entre 360m
à 650m par endroit. Les poissons du lac sont comestibles, mais avec
l'implantation du vorace Blackbas pour des fins sportifs, cela a suffit
pour l'élimination des meilleurs poissons. On peut apercevoir des piscicultures
flottantes, d'où les pisciculteurs fonts l'élevage de la Mojaras. Le
poisson vit à l'intérieur des eaux du lac, mais sont préservés par des
filets, les protégeant ainsi d'être dévorés par la Perche. Se pêche
également le crabe d'eau douce. Il faut mentionner la disparition d'une
race de canard unique au lac Atitlán qui était le “pato poc”. Lors du
tremblement de terre 1976, le niveau du lac a baissé de 5 mètres. Le lac possède un site arquéologique sous l'eau nommé Samabaj. Voir le vidéo informatif.
Économie
L'économie
de la région (département de Sololá) est presque entièrement d'agriculture,
pêche et tourisme. Elle se caractérise par la production d'artisanats,
culture du maïs, haricots, tomates, cafés et oignons. Également il se
fait de l'élevage de: cochons, agneaux. Au niveau des fruits: mangues,
avocats, bananes.
Histoire
Les
Tz'utujils est le premier peuple à avoir habiter cette région. Les chroniqueurs
mentionnent la présence de ceux-ci vers les années 1250. Ils occupaient
originalement tout le tour du lac et une partie le long de la cote du
Pacifique. Vers 1470, ils cultivaient le cacao qui était leur principale
entrée économique. Cependant, les Kaqchikels offraient une compétence
vivace et contrôlaient les voies commerciales, ce qui limitait grandement
l'expansionnisme des Tz'utujils.
En
1485, le seigneur Tz'utujil kidnappe deux princesses Kaqchikels. De
ce fait, les Kaqchikels et Quichés, s'unissent contre eux. Créant ainsi
des guerres interminables, puisque les Tz'utujils s'unissent avec les
Mams. L'alliance n'a su profiter aux Tz'utujil puisque depuis, ceux-ci
se regroupent que uniquement qu'au village de Santiago.
Cerro de oro.
Les
Tz'utujil avaient construit une forteresse, temples, etc., au pied du
Cerro Chuitinamit situé au bord du lac, près du volcan. Quelques vestiges
se retrouvent encore sur place, mais ne vaut pas vraiment le déplacement.
A l'arrivée des Espagnols en 1524, les habitants ont bataillé durement
et ont offert une forte résistance à ceux-ci. La légende raconte qu'au
lieu de donner leurs articles sacrés et d'ors, ils ont jeté à l'eau
des trésors inestimables. Le lac tient une profondeur telle qu'il est
impossible de faire une réelle investigation. Cependant, quelques découvertes
ont été rapportées et son exposées au musée lacustre de l'hôtel de Don
Rodrigo.
Tourisme
Le
touriste est le bienvenu, et apporte des effets positifs à la population.
Les habitants sont conscients que sans celui-ci, la qualité de vie de
la population serait à un niveau bien inférieur. Les ateliers d'arts,
de sculptures, céramiques et de tissages, petites auberges, sont de
micros entreprises familiales et communautaires. Les femmes se regroupent
et forment des associations informelles afin de fabriquer et promouvoir
leurs artisanats. On retrouve des curiosités intéressantes une grande
concentration d'hôtels, discothèques, restaurants, bars et boutiques
d'arts et d'artisanats et possède des resto-terrasses de qualités et
un nightlife intéressant. Par contre, on observe des effets négatifs
sur l'écosystème du lac, par la disparition croissante du Tul, herbe
en bordure du lac, utilisé à fabriquer l'artisanat, les paniers et le
natte. Le tul, sert de refuge à la reproduction des canards et poissons
du lac. La disparition du Tul apportera un changement important et dangereux
à l'écosystème du lac Atitlán. Comme fut le cas du canard disparu: “Pato
Poc” et l'insertion à des fins sportifs du Blackbas. Quant à la population,
on observe surtout à Santiago, des jeunes vendeurs plutôt agressants
qui insistent un peu trop à vous vendre au point de harceler le touriste
et risque de rendre la visite de cette peuplade incommodante. Donner
de l'argent gratuitement aux enfants, est une forme corruptrice du touriste.
Il est facile de se rendre compte de cet impact social négatif face
à une jeunesse qui tend à être de plus en plus paresseuse.
Recommandations
- Évitez
de traverser le lac après 4h PM, du au vent appelé Xocomil (Interaction
des vents, froid du nord et celui du Pacifique). Ce vent fait
l'objet de nombreuses légendes: âme d'un jeune homme parcourant
désespérément la surface de l'eau à la recherche de sa fiancée noyée
ou esprit prisonier du lac qui crie vengeance...
- Nous
ne conseillons pas de donner des sous aux enfants, pas d'une façon
gratuite et sans effort.
- Demander
permission avant de prendre des photos.
Calendrier
des marchés
- Dimanche
: San Pedro La Laguna, Santiago Atitlán, San Lucas
Tolimán.
- Mardi
: Sololá, Santiago Atitlán, San Lucas Tolimán.
- Jeudi
:
San Lucas Tolimán.
- Vendredi
:
Santiago Atitlán, Sololá, San Lucas
Tolimán.
Activités
Sportives
Pêche,
vélo, plongée, kayak, trek autour du bord du lac, escalade des volcans,
parapente, randonnée en lancha (pirogue à moteur), randonnées en chevaux.
Volcan
Atitlán: 3,557 m - Ascension difficile (env. 7 heures d'ascension)
Le volcan Atitlán est situé enetre les départements de Suchitepéquez
et Sololá, à la municipalité de Tolimán. Il a une altitude de 3,557
mètres. On peut l'escalader depuis l'occident, en direction de Panajachel.
Avant d'arrriver à Los Encuentros, prenez la déviation vers la aldea
Godínez et dirigez-vous à la municipalité de San Lucas Tolimán. Ensuite
vers la Horqueta ou Chanán, où l'on rencontre à droite un chemin vers
le sud, pour aller au sommet du volcan. L'ascension depuis San Lucas
Tolimán jusqu'au sommet est d'environ 7 heures.
Volcan
Tolimán: 3,158 m - Ascension difficile (env. 8 heures d'ascension)
Le volcan Tolimán est situé entre les municipalités de San Lucas Tolimán
et Santiago Atitlán. Il a 2 sommets : un de 3,158 mètres et un autre
de 3,134 mètres. Pour l'escalader, prenez la route vers Escuintla, jusqu'à
arriver à l'intersection de la aldea Cocales au KM 113. Là vous devez
traverser vers Patulul et continuer le chemin à la finca Pampojilá qui
est à 4 km avant d'arriver à San Lucas Tolimán. De là commence le trajet
à pied en dirrection de La Horqueta où s'inicie l'ascension, lequel
dure 8 heures approximativement. On recommende d'engager les services
d'un guide.
Volcan
San Pedro: 3,020 m - Ascension difficile (env. 6 heures
d'ascension)
Le volcan San Pedro est situé à la municipalité de San Pedro La Laguna,
département de Sololá et a une altitude de 3,020 mètres. Une des voies
pour l'escalader est en direction de Panajachel. Avant tout, chercher
une "lancha" pour San Pedro La Laguna. Là-bas, chercher et suivre le
chemin qui va à Santiago Atitlán, jusqu'à rencontrer le lieu connu comme
"Curva Grande". Ensuite prenez la déviation vers le volcan. Le temps
d'ascension jusqu'au sommet est de 6 heures et de descente 4 heures.
Gastronomie
Déguster
un délicieux patín, élaboré avec sauce tomate et poisson du
lac, est quelque chose que le tourisme ne doit pas manquer. Aussi le
estofado con papas (étuvé avec patates), berro (cresson)
au chirmol, iguashte de verduras (de légumes), tayuyos
de haba (de fèves), habas verdes con marrano (fèves vertes
avec cochon) et atol de masa (de pâte, l'atol est un breuvage
typique chaud de grains), font partie des mets de la région de
Sololá.
Carte
de Lac Atitlan:
===
Endroits à visiter === |
Sololá
(La ville)
À
9 km de Panajachel, Sololá est un faubourg de 25,000 habitants
situé à 2,060m d'altitude dans le département montagneux de
Sololá, près du célèbre Lac Atitlán. Chef-lieu du département
de Sololá, la ville est située dans le haut d'une falaise avec
vue sur le lac. La localité se trouve à mi-chemin entre l'Altiplano
et la côte du Pacifique, lieu de rencontre des terres froides
et des terres chaudes.L'église, le monument de l'Amérique Centrale
et les marchés hebdomadaires du mardi et vendredi, sont des
attractions qui valent un arrêt. La ville fut fondée en 1547
par les Espagnols, elle regroupait la majorité des indigènes
qui avaient du quitter leurs villages parce que les conquistadors
les avaient brûlés. Cet endroit sert aussi de point de départ
pour un trek afin de se rendre à Santa Cruz, au bord du lac.
La bourgade fabrique des chandelles, meubles de bois, tissus
de coton et de laine, travaille le cuir, des paniers tressés
et la céramique. Si vous passez par Sololá le dimanche matin,
vous pourrez assister aux processions de cofradías
qui se rendent à la messe.Un fait particulier à souligner à
Sololá, est l'élection à la mairie de la première femme Maya,
au niveau de l'Amérique Centrale. Madame Rigoberta Manchu (Prix
Nobel de la paix et défenseuse des droits indigènes) lui a personnellement
exprimé son bonheur.
Marché.
Ne manquez pas le marché du vendredi matin.
Sololá est un des centres marchands les plus importants. Entre
les marchandises et les costumes des différentes communautés
de la région, la palette de couleurs est riche. Au pied de la
cathédrale, les tisserandes sélectionnent avec soin des écheveaux
aux teintes vives ; es garçonnets fendent la foule, tête baissée,
le front barré d'un mecapal pour transporter des charges
bien trop lourdes pour eux ; de vieilles femmes surveillent
leurs piles de poissons et de crustacés, de fruits, de légumes,
d'articles de vannerie. Les liasses de quetzals, usés par les
nombreuses transactions, passent de main en main, et au fur
et à mesure les tzutes (pièce de tissu pliée sur la
tête) et les paniers des chalands se gonflent de riz et de haricots.
Autour de la place, les camionetas actionnent leurs
klaxons à intervalle régulier, tandis que les ayudantes
égrènent les destinations pour ramener chez eux les villageois
et leur chargement.
Au
coeur de cette parade colorée, on remarque surtout le
costume local où prédomine le rose, le rouge et le
mauve. Contrairement à beaucoup de villages où les tenues masculines
ont tendance à se "ladiniser", ici les hommes arborent fièrement
leur vêtement traditionnel. Ils ont presque des allures de cow-boys,
avec leur chapeau à large bord et leur veste courte, décorée
en filigrane de couleurs et ornée d'un motif stylisé de chauve-souris,
symbole de la dynastie cakchiquel régnante à l'époque de la
conquête. Autour de leur pantalon, richement brodé, ils ceignent
leur reins d'un ponchito, pièce de laine à carreaux
bruns et blancs, destinée à les protéger du froid.
Visitez
à Sololá : |
- Marché
du mardi et vendredi.
- La
tour de l'indépendance de l'Amérique.
- L'église.
|
Panajachel
Le
nom signifie en langue indigène "Abondance de Matasanos" qui
a eu lieu à un moment donné. Selon les anciens, le fruit était
aphrodisiaque. Panajachel constitue un des principaux points
d'intérêt du lac. À cet endroit, on retrouve des curiosités
intéressantes dont la plus grande concentration d'hôtels, discothèques,
restaurants, bars et boutiques d'arts et d'artisanats et possède
des resto-terrasses de qualités et un nightlife intéressant.
"Pana ou Gringotenango" comme il est appelé par beaucoup de
gens du pays, est le point de départ pour explorer en bateau
les 12 villages indigènes qui bordent le Lac. Vous trouverez
plusieurs cafés internet. Nous retrouvons en face du poste de
police une garderie-cooperative d'enfants artisans CASA MAMI.
Ils fabriquent des colliers, bracelets, dessins, le tout généralement
de bonnes qualités. Les profits vont directement à l'enfant,
un ONG aide à l'administration des fonds, à l'encadrement, à
l'éducation de ces jeunes artistes. La visite vaut le détour.
Panajachel constitue l'un des meilleurs endroits pour vos achats
de souvenirs. En effet, aux abords de l'avenida Santander,
Panajachel a tout d'une immense boutique de souvenirs, avec
ses textiles qui recouvrent chaque milimètre de façade et de
trottoir. Les éventaires forment une sorte de patchwork géant,
entrecoupé uniquement par l'entrée d'un hôtel, d'un restaurant
ou d'une agence de voyages. Cependant, en vous éloignant, vous
finirez par oublier l'agitation de Panajachel, en flânant rêveusement
sur la calle del Lago, au coucher de soleil, devant un panorama
inoubliable sur le lac cerné de volcans.
Quai de Panajachel.
Visitez
à Panajachel : |
- Galeries
d'arts CASA DEL PINTOR.
- Louer
des kayaks.
- Les
marchés sur la rue Santander.
- Excursions
en bateau, bicyclette.
- Escalade
de volcans.
- Casa
Mami.
|
Santa
Catarina de Polopó
Est
située à 4 km de Panajachel, village Kaqchikel dont les femmes
portent le huipil de couleur turquoise et les hommes portent
un pantalon court brodé multicolore. Le bourg offre un beau
point de vue sur le lac. Ce village d'anciens
pêcheurs a souffert de l'introduction de la perche dans les
eaux du lac. La principale entrée économique maintenant est
la vente de leurs artisanats et l'agriculture. Les habitants
ramassent des joncs qui poussent au large de la rive et les
tissent en natte pour être vendues à Panajachel. Santa Catarina
est, en effet, le berceau des costumes traditionnels
qui, par leur couleurs originales, se distinguent aisément des
autres costumes de la région. Le touriste est le bienvenu, les
habitants sont conscients que sans eux, la qualité de vie du
village serait à un niveau bien inférieur. Les ateliers d'arts
et de tissages, sont de petites entreprises familiales et communautaires.
Les femmes se regroupent et forment des associations informelles
afin de fabriquer et promouvoir leurs artisanats. Dès l'accostage
d'un bateau, les fillettes du village, arborant leur tenue locale,
entourent les nouveaux arrivants pour tenter de leur vendre
des tissages. Vous aurez cependant certaines difficultés à prendre
les habitants en photo: habitués à la « générosité » des touristes,
ils n'acceptent de se montrer qu'en échange de quelques quetzals.
Visitez
à Santa Catarina : |
- Les
ateliers de tissages.
- Galeries
d'arts.
- L'église.
|
San
Antonio de Polopó
Le
nom de la ville vient de l'abondance du figuier "Amate" dont
se servaient les Mayas pour la fabrication du papier et écrire
les codex. Polopó, vient du mot "Palo" ou bâton de bois. La
ville est située à 4 km de Santa Catarina, accès en pick up
ou bateau privé. De loin, San Antonio ressemble à un jeu de
construction pour enfants. L'arrivée en bateau révèle un charmant
village escarpé aux maisonnettes d'adobe coiffés de tôle ondulée,
cramponnées à une colline où s'étagent des cultures en terrasse.
La principale entrée économique est la vente d'artisanats, produits
agricoles et fruités: Avocat, ciboulette, jocote, etc. Les villageois
fabriquent des nattes de jonc (tul) qu'ils retrouvent en bordure
du lac. La céramique est particulièrement bien travaillée, on
retrouve un atelier artisanal, quoique rustique, qu'il vaut
la peine de visiter pour la qualité de ces oeuvres et l'accueil
des travailleurs. Vous retrouverez à l'entrée du village la
boutique reliée à cette même entreprise, où sont exposés de
magnifiques plats, vases, articles de toutes sortes en céramique.
Selon les habitants, leur technique est unique à cette peuplade.
Les femmes portent le huipil de couleur à motifs rouges. Pourquoi
ne pas visiter la petite église qui donne une
belle vue sur le lac. On y retrouve des restes
de l'ère pré-hispanique, centre cérémoniel, grottes sacrées,
des monticules encore recouverts de végétations. Les habitants,
plutôt faroches, refusent généralement d'être photographiés,
mais le cadre atrayant mérite une halte.
Visitez
à San Antonio : |
- Les
ateliers de tissages.
- Boutique
de céramique.
- Atelier
de céramique.
- Culture
de la ciboulette.
- L'église.
- Galeries
et ateliers d'arts.
- Cours
de peintures.
|
San
Marcos La Laguna
Petit
village bien décontracté en bordure du lac, offre une ambiance
exceptionnelle pour l'énergie qui s'y dégage, offrent des gîtes
de traitements naturelles, des massages, des enseignements spirituels,
des sessions d'apprentissages au chamanisme, etc. Selon la légende,
les fondateurs de cette bourgade étaient des nomades, un groupe
d'indigènes qui furent repoussés par la plupart des autres groupes
ethnies. Ils se sont installés à San Marcos après plus de 300
ans de voyages. L'endroit fut à un certain moment donné, détruit
à plusieurs reprises par des torrents d'eaux lors de tempêtes
tropicales. Curieusement, la ville est encore peuplée de nomades
étrangers et hippys. Des maisons disséminées à flanc de collines
dominent une jolie rive du lac Atitlán. À gauche du débarcadère,
un étroit chemin bordé de roseaux permet une balade attrayante
jusqu'au centre du village. La ville possède une végétation
exceptionnelle, une abondance de fleurs, plantes tropicales.
Cet endroit, qui serait de l'avis de tous, le paradis du lac
!
Visitez
à San Marcos : |
- La
nouvelle église.
- La
boutique d'artisanats (près de l'église de San Juan
la Laguna).
- Différents
centres holistiques.
- Casa
de ver (Petite auberge fabriquée à partir du recyclage
de verre, en bordure du lac). Ca vaut le détour
!
|
San
Pedro La Laguna
Petit
village en bordure du lac, situé aux flancs du volcan San Pedro
et point de départ de son ascension, San Pedro La Laguna offre
une ambiance décontracté par les nombreux bateaux qui se délasse
au soleil. Cette ambiance a fini par attirer les routards et
les hippies lassés de Panajachel. Certains s'y sont installés
et ont ouvert des bars et des pensions, qui troublent parfois
la sérénité des lieux. La silhouette du volcan San Pedro (6h
d'ascension) surplombe cet agréable village tzutuhil. Il est
devenu la deuxième destination touristique de la rive méridionale
du lac, comme l'annoncent les airs de musique internationale
qui s'échappent des bars au-dessus de l'embarcadère. Vous devrez
emprunter la rue au départ de l'embarcadère pour gagner le centre
de la localité: une balade plaisante mais sans curiosités majeures,
à part des temples évangéliques qui fleurissent à chaque coin
de rue. Les séchoirs
à café sont intéressants à découvrir, lors des récoltes, l'arôme
du café inonde le village. Vous trouverez plusieurs cafés internet.
Ce village plus que tout autre, vous fait véritablement pénétrer
la peinture que vous avez pu admirer sur le mur de votre chambre
d'hôtel. Divers ateliers vous reçoivent avec plaisir et vous
pouvez participer aux cours offerts par les artistes. On compte
aussi la plage
comme attraction touristique, site idéal pour faire des sports
aquatiques. Enfin, les habitants ont la renommée de construire
d'excellents cayucos, provenant d'énormes cèdres coupés
autour du volcan San Pedro.
Visitez
à San Pedro : |
- Excursion
en chevaux (Près du camp de soccer, demandez Don
Pedro).
- Excursion
au volcan San pedro (Près du camp de soccer, demandez
Don Pedro).
- Visite
du village, place principale.
- Excursion
en kayak.
- Baignade
à la plage de Agua Cristalina, randonnée à pied.
- Galeries
et ateliers d'arts.
- Cours
de peintures.
|
Santiago
Atitlán
Au sud de Panajachel, de l'autre côté du lac, la petite
bourgade des Mayas Tz'utujils située en bordure du lac également
constitue le village le plus intéressant, mais aussi le plus
touristique derrière Panajachel. Construit aux pieds des volcans
Atitlán et Tolimán. Les rues sont pavées de pierres de lave
volcanique. Cette peuplade abritait des groupes de guerreros,
et a souffert l'oppression au moment du conflit armé. Des enfants
vous offrent à votre arrivée de tricoter votre nom sur un stylo
et aux cris de « Maximón, Maximón » (prononcez « machimonne
»), proposeront de vous escorter jusqu'à la maison de la divinité
locale. Des moyens faciles et pratiques d'aider ces enfants,
plutôt que donner de l'argent gratuitement. Les femmes portent
une coiffe particulière appelée: Le Tocoyal.
Il s'agit d'un enroulement d'un ruban coloré orange d'une longueur
de 25 mètres. Le 25 centavos, représente la femme Tz'utujil
avec sa coiffe traditionnelle. Cette superbe parure se fait
malheureusement de plus en plus rare. Elles portent également
un huipil en quadrillé sur fond blanc représentant des oiseaux
et fleurs. Enfin, on compte à Santiago le Mirador del Rey Tepepul,
qui sert d'accès à la Reserva del Quetzal, site idéal pourr
apprécier depuis les hauteurs tout l'altiplano et les plaines
de la côte de l'Océan Pacifique.
L'église
paroissiale.
Au centre du village, témoin évident du syncrétisme
religieux, vous y verrez les statues de saints enveloppés de
tissus traditionnels et une représentation de Yum Kaax
(dieu maya du maïs), sculptée sur la chaire de prêtre. Une plaque
dans le couvent annexe rappelle l'assassinat le 28 juillet 1981
du prêtre nord-américain qui officiait dans ce lieu de culte.
Ce village, d'apparence sereine, a connu bien d'autres drames,
et la population a payé un lourd tribut aux années de guerre
qui ont ensanglanté le Guatemala. L'un des événements marquants
fut la fusillade qui coûta la vie à 13 habitants en décembre
1990, et qui amena la fermeture de la base militaire établie
à Santiago.
Le
marché.
À proximité de l'église, faites un tour sur l'un des marchés
les plus importants des bords du lac. Le vendredi, l'activité
commerciale est exubérante, et vous aurez du mal à vous frayer
un chemin entre les montagnes de fruits et légumes. Dans ce
vaste espace, protégé du soleil et des intempéries par des bâches
et des toits de tôle, vous avancez, en file indienne, dans une
fourmilière où chacun semble poursuivre un itinéraire et un
but bien déterminés.
Visitez
à Santiago : |
- Maximón
la poupée fétiche vénérée.
- L'église
à la place principale, exemple vivant du syncrétisme
maya.
- Temascal
(Sauna sacré indigène), situé à votre droite sur
la rue principale.
- Boutiques
et quelques ateliers d'arts.
- Ateliers
de sculpture sur bois.
- Musée
culturel du peuple des Tz'utujils.
- Les
femmes qui font leur lessive au bord du lac.
|
Maximón
poupée fétiche indigène. Il est hébergé dans une
maison d'un membre de la confrérie religieuse, un spectacle
inhabituel qui parfois peut choquer les non initiés. Saint
ou sorcier? Son origine vient d'un dieu païen le "Grand Mam",
ancêtre Maya. On le retrouve non seulement à Santiago de Atitlán
mais également à Zunil, San Lucas, San Andres de Itzapa, Patzun,
Nahualá. Il fut créé par la désillusion de la religion Catholique
et la dureté des évangélisateurs conquistadors. Son rôle de
fétiche religieux est d'aider les shamans pour protéger les
voyageurs, prostituées, commerçants, jeunes filles, les semences,
récoltes, etc. Mais il fait aussi l'objet de requête et de
rituels douteux pour ne pas dire maléfiques. En échange de
ses services on lui offre du rhum, maïs, cierges, dévotions,
fleurs, argents, confiseries, cigares, oeufs, fruits, encens
dont le pom ou le copal, que l'on retrouve à ses pieds. On
lui concède tant de pouvoir, que les propriétaires de chalets
et de maisons environnantes, affichent des photos de Maximón
aux fenêtres pour éloigner les voleurs.
Son
effigie est exposée dans un sanctuaire après la procession
des Cofradías lors de la fête d'un Saint Patron, pour toute
une année. À Pâque, il fait partie de la procession, mais
retiré avant l'entrée du cortège dans l'église. Le culte voué
à ce fêtard et soudard, va jusqu'à lui accorder des pouvoirs
sur la vie sexuelle des gens. Il peut faire le bien comme
le mal, guérisons et sortilèges. Il a les bras et les pieds
coupés par des époux, pour la raison que leurs épouses les
ont trompés sous le pouvoir de Maximón. Vous verrez des indigènes
vénérer un fétiche de paille qui fume le cigare et boire des
spiritueux! Le respect le plus total est de mise. Il est l'hôte
à tour de rôle, d'un membre des cofradías qui lui fabrique
un autel dans sa demeure placée dans un coin. Demander aux
enfants pour vous conduire.
San
Jorge La Laguna
Grotte
sacrée "La Cueva del Brujo" sous le deuxième point d'observation.
Vous assisterez à de vraies cérémonies
Mayas. Soyez extrêmement prudent pour le passage étroit de la
falaise et surtout le plus grand respect des rituels.
Visitez
à San Jorge : |
- Grotte
sacrée "La Cueva del Brujo".
- Points
d'observations: El Mirador I - El Mirador II.
|
Réserve
Buenaventura
La
Réserve naturelle est située sur les rivages du Lac Atitlán
à grande diversité biologique. Il a plus de 100 hectares (247
âcres) de forêt natale. Son but est la conservation du milieu
naturel dans le Bassin du Lac Atitlán. Ce projet privé est une
alternative économique et durable aux utilisations traditionnelles
des terres et des ressources naturelles dans le secteur. Ses
activités incluent déjà la plantation de plus de 190,000 arbres
dans la vallée de San Buenaventura. La Réserve compte des sentiers
d'interprétations, plantes médicinales, cafés antiques, arbres
fruitiers, ponts de câbles, poste d'observation pour l'observation
d'oiseaux, cascade de 23 m de haut, singes araignées, coatis
(coatimundi), aigles et un sanctuaire de papillon avec un laboratoire.
Le jardin d'herbe organique possède plus de 90 espèces d'herbes
médicinales et aromatiques. La réserve dispose d'un centre de
visiteurs avec toilettes publiques, vente de gourmandises et
de rafraîchissements, repos à l'air libre, bureau, stationnement
pour véhicules et autobus.
Le
"papillonarium".
Toujours à l'intérieur de la Vallée de San Buenaventura, ce
papillonarium qui compte 5525 m², un laboratoire pour les chrysalides
et bobos fournit de l'information sur le cycle de vie de ces
animaux. Dans cette zone, il y a plus de 2000 plantes et 500
papillons, desquels près de 25 espèces sont natives du Guatemala.
Enfin à cet endroit un peu apprécier la pépinière d'orquidée
qui compte actuellement près de 50 espèces des 500 qui existent
au pays.
|
Los
Encuentros
Synonyme
de détente pour les voyageurs fourbus après de longue heures de route,
d'aubaine pour les passagers affamés ou assoiffés, et d'attente pour
ceux qui guettent leur correspondance, cet immense carrefour est une
plaque tournante du trafic routier. À peine arrêtés, les bus sont encerclés
par une multitude de marchands ambulants qui brandissent des tortillas
fumantes, des sachets de jocotes (sorte de prune) ou de cacahuètes,
des canettes de boissons fraîches, des crèmes glacées... Après une courte
halte, les véhicules se remettent en route et les vendeurs se précipitent
déjà au-devant des nouveaux arrivants.
Ruines
d'Iximché
Bien
que situées dans le département voisin de Chimaltenango, les ruines
d'Iximché (9h-17h. Entrée payante) se trouvent près du lac
Atitlán et sont accessibles via la ville de Tecpán par la CA-1. Faites
donc un crochet à Tecpán, à 4 km au sud. Ce site archéologique s'étend
dans un beau cadre naturel où les Guatémaltèques viennent
souvent pique-niquer à l'ombre des pins. On y vient aussi consulter
les chamans qui pratiquent leurs rites traditionnels dans la forêt.
La tranquilité des lieux semble également inspirer les évangélistes,
qui installent leurs micros pour prêcher dans ce désert de ruines, devant
des assemblées de fidèles réunis sur les marches des temples précolombiens.
L'ancienne capitale cakchiquel, établie à cet emplacement
en 1470 par la population qui avait fui Chichicastenango, n'allait pas
résister à l'armée de Pedro de Alvarado un demi-siècle plus tard. Pourtant,
les Cakchiqueles, alliés des Espagnols contre les Quichés et les Tzutuhiles,
avaient invités les conquistadors à installer leur campement à proximité
de leur cité. C'est d'ailleurs ici que fut officiellement fondée Santiago
de Los Caballeros, la première capitale de la colonie, en 1524
(voir Histoire de la ville de Antigua). La coexistence pacifique des
deux capitales fut éphémère. Les Cakchiqueles refusèrent rapidement
de fournir l'or et les richesses exigés par leur voisin: cette rébellion
marqua la fin de l'alliance. La population cakchiquel prit la fuite
et leur cité tomba aux mains des Espagnols.
Ce site postclassique comprenait 4 grandes places cérémonielles
complétées par 2 places plus petites. Les plates-formes sont encore
visibles, mais les temples d'adobe ont depuis longtemps succombé aux
destructions des hommes et du temps. À l'entrée du site, dans un modeste
musée (fermé entre 12 et 14h), sont exposés quelques objets
archéologiques, les photos des fouilles, quelques spécimens de l'artisanat
contemporain ainsi qu'une maquette de la cité.
Lac
Atitlán pratique
Arriver-Partir
Au carrefour de Los Encuentros, situé au km 127 de la Panaméricaine
(CA1) en venant de la capitale, prenez l'embranchement à gauche. À la
jonction suivante, à 1 km, suivez la route de gauche pendant 11 km jusqu'à
Sololá. À la sortie du village, vous entamez une descente vertigineuse
sur 9 km en direction de Panajachel. À mi-chemin, arrêtez-vous au mirador
de San Jorge La Laguna pour admirer la vue panoramique sur le lac.
Achats
Panajachel tient du grand marché pour touristes: vous serez accosté
dès votre arrivée par des dizaines de vendeurs dans l'avenida Santander,
elle-même bordée de stands de souvenirs sur toute sa longueur. En marge
de ces étals, vous trouverez également sur cette avenue, le marché d'artisanat
Tinamit Maya, fort peu différent du reste,
à environ 200m de l'INGUAT, sur le même trottoir. Vous pouvez également
acquérir de beaux « huipiles » dans les villages autour du lac, ainsi
qu'à Sololá - localités en passe de devenir aussi touristiques que Panajachel.
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